Le gui, ça vous dit quelque chose ? Peut-être pensez-vous déjà aux amoureux qui s’embrassent sous le gui au temps des fêtes ? Ou bien Panoramix cueillant le gui avec une cerpe d’or, pour en faire de la potion magique.

À Noël, et le jour de l’an à minuit précisément, la tradition, en Europe, veut que l’on s’embrasse sous une branche de gui, symbole de prospérité et de longue vie.

Il croît sur les branches de pommiers et de peupliers en particulier, mais aussi sur les aubépines, les poiriers, les sapins, plus rarement sur les chênes.
En hiver, après la chute des feuilles, il devient facilement repérable dans les arbres. Certaines branches peuvent atteindre 60 cm de hauteur.

Il est fixé à son hôte par un suçoir primaire de forme conique qui s’enfonce profondément jusqu’au bois,
Les fruits sont des baies globuleuses de 8 à 10 mm de diamètre, d’un blanc vitreux, charnues et visqueuses. La pulpe est constituée d’une substance collante qui contribue à la fixation des graines sur les branches des plantes-hôtes.

Attention toutefois : Le gui renferme des substances toxiques (des glucosides) qui peuvent provoquer en cas d’ingestion des fruits des troubles digestifs, et même des troubles cardiaques.